Historique et évolution de la Racine

Au départ du projet, il y a vocation du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse de toujours rechercher des innovations et des expériences pour atteindre les ambitions de sa Charte.

Ici en l’occurrence, il s’agit de contribuer à dynamiser les villages, à limiter l’empreinte carbone de la consommation, à soutenir l’activité agricole et à maintenir la qualité des paysages.

Et à ses côtés, des habitants, issus du territoire et au-delà, désireux de contribuer à la mise en place d’un système utile pour le territoire, les producteurs locaux, le maintien du commerce de proximité, un lien social renforcé.

Après cette phase où la convergence d’intérêts et d’objectifs est apparue comme évidente, le collectif s’est structuré pour entrer dans une phase plus concrète de mise en œuvre.

Qui sommes-nous ?

Les bénévoles de l'association regroupent des personnes d'horizons variés : enseignant, ingénieur, graphiste, retraité, commerçant, infirmière, expert comptable, formateur ; chacun a des compétences multiples mais une même motivation : faire tourner cette monnaie locale pour apporter leur contribution à l'économie locale, au lien social et à la dynamique de leur région à laquelle ils sont attachés. Ils donnent de leur temps sans compter et le seul bénéfice qu'ils tirent de cet investissement personnel, c'est la satisfaction de participer à un projet utile au bien commun.


But non lucratif et auto-financement

Une association à but non lucratif (où sont représentés des particuliers, des professionnels, des associations et des collectivités) a été créée en mars 2016 pour gérer cette monnaie locale. Les adhésions ou retenues lors des reconversions Racines/euros permettent de financer les coûts de fonctionnement (site internet, impression billets…).



2016

Un comité d'animation s'est formé le 18 février 2016. Constitué de 15 personnes (citoyens, associations et représentants du Parc), le comité d'animation se réunit en moyenne une fois par mois pour déterminer les modalités d’organisation et préparer le travail des ateliers thématiques. Depuis mai 2016, des ateliers thématiques se réunissent également tous les 15 jours. Ils travaillent à préciser les contours de cette monnaie : modèle économique, logistique et prospection, communication, dimension sociale. En détail voilà comment le collectif s’organise.

Comité d'animation

Ce groupe travaille sur les éléments constitutifs (charte, règlement du système), crée l’entité juridique et établit les budgets prévisionnels et le planning du projet, en s’appuyant sur tous les travaux des ateliers qu’il devra valider. Il entame les démarches avec les partenaires financiers (en négociant l’affectation du fonds de garantie).

Modèle économique

Ce groupe travaille sur le scénario financier qui permettra de pérenniser le système : dépenses/recettes, en allant chercher des données parmi les autres monnaies complémentaires en circulation et en l’adaptant à la réalité de notre tissu économique.

Dimension sociale

Ce groupe travaille à imaginer des débouchés et des initiatives qui permettraient que la monnaie locale puisse aussi bénéficier aux personnes en difficulté.

Logistique

Ce groupe travaille sur le déploiement de la monnaie auprès des professionnels (organisation du démarchage, comptoirs d’échanges, adhésions, réalisation d’outils pratiques pour le suivi de caisse ou la comptabilité).

Communication

Ce groupe travaille à la production des outils nécessaires au lancement (annuaire, site internet, macarons commerces, dépliants d’appel, ...), la création d’une identité visuelle de la monnaie, l’impression des billets sécurisés. Il organise aussi la présence du collectif sur les événements locaux et auprès des réseaux susceptibles de propager l’information.

2018

Le travail d'élaboration aura pris au final près de trois ans. Le démarrage des adhésions (professionnels, puis consommateurs) a été fixé sur une zone test au 23 juin 2018, et à l'ensemble des communes où se trouveront des adhérents à la mi-septembre 2018.