Une monnaie complémentaire européenne ?
Le crocus
Pour sa 20ème édition et pour la première fois en 48 ans, le Congrès Mondial de la Bio aura lieu en France. Près de 2 400 congressistes internationaux de 50 pays, représentant 815 organisations et des milliers de professionnels, sont attendus pour échanger sur les défis et les solutions liés à l'agriculture biologique.
Cette manifestation devait se tenir fin septembre 2020, mais compte tenu de la pandémie Covid-19 elle a été reportée d'un an. Elle se déroulera sur le thème des défis et des solutions à apporter à la problématique « Comment mieux nourrir le monde en régénérant notre planète ? ».
Le crocus y fera l'objet d'une présentation orale lors du "Forum culturel et éducatif", lequel vise notamment à « impliquer les agriculteurs et les citoyens dans la recherche de solutions Bio pour relever les défis environnementaux et sociaux du monde. »
Cette initiative relève d'une utopie mais les monnaies locales ne sont-elles pas non plus une idée que d'aucuns considèrent au mieux comme une utopie et très souvent comme inutile et compliquée. On nous oppose souvent qu'on a réussi à avoir une monnaie commune à l'Europe et qu'il est aberrant de revenir à de nouvelles monnaies.
Actuellement, nous sommes en train d'imaginer la possibilité d'interchangeabilité entre les monnaies locales. Pourquoi ne pourrait-il pas se faire à travers une monnaie commune européenne. Dans un contexte de relocalisation de l'économie et d'indépendance des états européens, une monnaie qui ne servirait qu'à soutenir ce projet et non à favoriser les mouvements spéculatifs serait une belle idée.
Tout cela était parti d'un canular de 1er Avril publié sur le site de la Gonette mais celui-ci est revenu sur cette idée à travers cet article "Pour une démocratie monétaire".
La crise sanitaire comme toutes les grandes crises est peut-être l'occasion historique de renouveler les concepts d'une économie obsolète et de ne pas recommencer comme avant.